À propos
Mireille Proulx interprète ses propres compositions sur scène et sur disque.
Elle pratique un style original et hybride résultant d’une fusion du classique et du jazz, au sein d’une formation violon-piano inusitée en jazz et ayant suscité de l’intérêt au Canada, en Europe ainsi qu’aux États-Unis; les violonistes compositeurs et les violonistes de jazz ne sont pas légion. Elle a collaboré avec des pianistes canadiens renommés comme John Sadowy, François Bourassa, Guy Dubuc, Jeff Johnston, Daniel Thouin, Bryn Roberts et Eric Harding.
Qualifié d’«exceptionnel» par le légendaire Dave Brubeck, son premier disque, Il y avait des pélicans, lancé en octobre 1992, fait l’unanimité auprès du public et de la critique. Il lui permet d’accepter des invitations à se produire dans le cadre de prestigieux festivals internationaux et de séries de concerts réputées, tant en Europe qu’aux États-Unis. Il lui vaut également une nomination au gala de l’ADISQ dans la catégorie «albums de jazz».
Deux vidéo-clips diffusés sur les ondes de diverses stations de télévision s’inspirent de ce disque.
Sa composition «Vacances» devient l’indicatif musical de l’émission culturelle Aux premières loges, diffusée par Radio-Canada à Québec (et sert à cette fin pour trois années consécutives, soit de 1993 à 1996).
Concert à Vienne, France
En juillet 1993, elle représente le FM français de Radio-canada au Festival international de jazz de l’Union européenne de radiodiffusion, jumelé cette année-là au prestigieux festival «Umbria Jazz» à Perugia en Italie. Dans la même foulée, elle se produit au festival «Jazz by the Sea» à Fano sur la côte de la mer Adriatique.
L’année suivante, elle est invitée à jouer au festival international «Jazz à Vienne», en France. Par la suite, elle donne le coup d’envoi de la 34e édition du Festival international de jazz d’Antibes-Juan-les-Pins à la célèbre pinède Gould.
En 1995, elle fait une tournée de plusieurs villes canadiennes, puis en octobre 1996, elle entreprend une tournée américaine qui la mènera entre autres dans les collèges et universités de Newport, Providence et Woonsocket au Rhode Island; elle donne aussi un concert à New York à l’église tricentenaire Trinity Church, qui présente la 28e édition annuelle de sa programmation musicale.
Conférence de presse, Antibes-Juan-les-Pins
Son deuxième disque, Infini Rendez-vous, et le vidéo-clip éponyme sont lancés en novembre 1997. Ce disque est inspiré de ses tournées européennes. La critique fait l’éloge de son talent de compositeure, de son interprétation énergique et de sa sonorité unique.
Infini Rendez-vous poursuit sa carrière en se retrouvant sur le Palmarès 98 de la revue enRoute d’Air Canada, parmi les 24 meilleurs disques sélectionnés par Jurgen Gothe, de la CBC.
Dans la foulée de la parution de ce deuxième disque compact, elle fait une tournée au Québec en 1998-99 qui l’amène dans les villes suivantes: Richmond, Lévis, Lac-Mégantic, Repentigny, Sainte-Adèle, Vaudreuil-Dorion, Val-d’Or, North Hatley, LaSalle, Longueuil et Beloeil. Elle donne aussi plusieurs concerts à Montréal dont des prestations lors de deux années consécutives dans le cadre de la série «Jazz d’ici» du Festival International de jazz de Montréal au Théâtre du Nouveau Monde et sur la Scène du Maurier.
En 1999, tournage du deuxième extrait vidéo-clip d’Infini Rendez-vous («Lumière dans la coulée»), réalisé par Lyne Charlebois et mettant en vedette Sylvie Drapeau et Patrick Goyette.
Un extrait de la pièce «Infini Rendez-vous» est choisi comme thème d’ouverture de l’émission télévisuelle Info Service de la Société Radio-Canada pour la période de juin 2000 à juin 2001.
En 2003, elle lance son troisième disque, Le Jardin de nuit, inspiré de la ville de New York et de tableaux de Riopelle, Pellan, Ferron, alors qu’en 2010 est lancé son quatrième enregistrement, Volutes, celui-ci inspiré de l’architecture patrimoniale et de l’œuvre des sculpteurs Dale Chihuly et Armand Vaillancourt. Deux extraits de ces disques, «Rouge et bleu» et «Cumulus» font l’objet de court-métrages d’animation diffusés à Télé-Québec, Bravo!, et sur plus de 60 canaux de télévision aux États-Unis. Des tournées canadiennes suivent la sortie de ces disques acclamés par la critique et le public.
Le cinéaste japonais Hiro Konishi, établi à Los Angeles, utilise des extraits de Il y avait des pélicans («Vacances», «Canicule», «Une salamandre» et «Gargouilles et chimères») et en fait la trame sonore du film Hanging Nowhere.
Concert à New York avec Daniel Thouin
Diplômée du Conservatoire de musique du Québec à Montréal, Mireille Proulx a acquis une vaste expérience professionnelle au sein de divers orchestres avant de bifurquer vers le jazz.
Violoniste-pigiste à l’Orchestre symphonique de Montréal, à l’Orchestre symphonique de Québec et à l’Orchestre Métropolitain, elle participe aux tournées du Ballet du Bolchoï, du Ballet Royal de Londres, du Winnipeg Ballet, du Ballet national du Canada, des Grands Ballets canadiens, de l’Opéra d’Avignon, du Centre lyrique de Wallonie, ainsi qu’aux spectacles des chanteurs Paul Anka, Johnny Mathis, Julio Iglesias et du pianiste André Gagnon. Elle participe aussi à l’enregistrement de plusieurs refrains publicitaires et émissions de télévision, dont Les beaux dimanches de Radio-Canada à de nombreuses reprises. Elle réalise pour le compte de la société d’État la conception musicale et l’interprétation des thèmes de quelques épisodes de Michou et Pilo.
Au début des années 80, elle délaisse peu à peu les orchestres et s’oriente vers le jazz. Elle fait alors des transcriptions de pièces de Stéphane Grappelli et joue des standards de Bill Evans, Thelonious Monk, John Lewis, Chick Corea et Dave Brubeck. La pianiste Lorraine Desmarais lui écrit une pièce sur mesure : «Duo».
En 1987, elle commence à écrire sa propre musique et à inclure celle-ci dans le programme de ses nombreux concerts qui l’amèneront à se produire dans des salles de renom comme La Licorne, le Grand Théâtre de Québec, le Théâtre du Vieux Treuil, le Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, ainsi qu’à la Bibliothèque nationale du Canada, au Musée des beaux-arts du Canada, au Palais Montcalm, au Musée de la civilisation à Québec, au Théâtre du Cuivre, etc.
En 1988, elle est la «découverte» du Festival de jazz d’Ottawa, et depuis 1986, elle a joué régulièrement au Festival international de jazz de Montréal, où elle est invitée à se produire dans le cadre de la série «Jazz d’ici» en 1998 au Théâtre du Nouveau Monde.
En 1991, elle participe à la première partie du spectacle de Dave Brubeck lors de la soirée gala des Ballets jazz de Montréal au Spectrum.
Elle a été maintes fois boursière du ministère de la Culture et des Communications et du Conseil des arts et des lettres du Québec, grâce à l’originalité et à la qualité de son travail.
Des oeuvres lui ont été commandées par la Maison de la culture Marie-Uguay à l’occasion du dixième anniversaire de cette institution (en 1991; deux des thèmes ainsi créés se retrouvent sur ses disques); et par le peintre Jean-Marc Blier, dont l’un des tableaux lui a servi d’inspiration pour l’écriture de la pièce « Infini Rendez-vous ».
Avec Dave Brubeck, juillet 2008.